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Saturday, November 14, 2009

Investir dans le domaine agricole

Rétrospectivement lorsqu’on regarde l’Afrique de la fin du deuxième millénaire et du début du nouveau , il y a matière à pleurer et à crier sa colère. Car le monde bouge : du Pacifique à l’Atlantique , de l’Océan Indien aux Caraïbe. Seule l’Afrique fait exception : groupes armées, guerres fratricides, corruption , maladies, misère…Voilà les réalités africaines.
A ces réalités s’ajoutent aujourd'hui deux défis majeurs : Le changement climatique et la crise économique internationale. La situation est grave mais pas désespérée.
Tous ces problèmes font croire que l’Afrique est un continent pauvre. Non, l’Afrique n’est pas un continent pauvre. Elle a été appauvrie par des faits endogènes et exogènes. Le but de cet article n’est pas d’accuser qui que ce soit mais de lancer un appel pour examiner deux questions :
-Qu’est ce qui a été fait pour trouver des solutions à ces problèmes ?

-Qu’est ce qu’on peut actuellement faire ?
Ce n’est un secret pour personne que l’Afrique est un continent riche en ressources naturelles et minières. Elle est bénie par des hommes et des femmes intelligents et travailleurs. Bon nombre de cette élite africaine se retrouve et se cherche dans les pays occidentaux aujourd’hui. Plus de 80% de la population africaine vit dans des zones agricoles et rurales. Ce qui veut dire que L’Afrique ne peut jamais se développer si elle ne fait pas quelque chose dans le domaine agricole.
Il temps pour que les Africains décident d’investir dans des projets agricoles. Nous devons commencer par réaliser des projets à long terme et mettre sur place des structure s et stratégies pour une gestion durable de ces projets et de nos ressources naturelles. L’éducation et la formation dans les domaines agricoles sont des clés essentielles pour le développement agricole. Ce n’est plus une question d’importer des connaissances toute faites d’ailleurs et les imposer aux agriculteurs africains, mais leurs donner des opportunités d’exposer ce qu’ils connaissent déjà. La plupart des agriculteurs africains seraient des professeurs s’ils avaient une éducation ! Dans une approche participative élaborer des documents qui puissent intensifier la production et la productivité. La mise en place des programmes météorologiques, des programmes de déforestation et de désertification qui seront enseignés non seulement dans les milieux ruraux et agricoles mais aussi dans des classes.
Pour éviter aux pays africains d’importer des produits alimentaires et vivriers, ils doivent travailler ensemble. Les gouvernements des pays africains doivent collaborer afin qu’aucun d’entre eux importe ces produits, car en important , ils font partir le capital financier ailleurs alors qu’ils ont besoin de ce capital pour leur propre développement. L’Afrique n’a pas besoin d’importer ces produits parce que nous avons des hommes et des femmes capable de produire . En travaillant ensemble , ils peuvent éviter des erreurs commis par d’autres pays dans le passé.
Il faut désormais considérer l’agriculteur africain non pas comme celui qui produit pour nourrir sa famille mais comme un homme d’affaires et lui créer des opportunités d’affaires.
Les gens meurent chaque jour de faim et de malnutrition en Afrique . Nous devons faire quelque chose aujourd’hui et demain. Sans cela , nous ne serons pas en mesure de transformer nos ressources pour répondre aux besoins de la population africaine

Firmin Soutime
Spécialiste des TICs, certifié en Gestion des Ressources Naturelles
fsoutime@yahoo.fr
Amsterdam-Pays-Bas

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